Florence Bedoch nous explique

Qui est Florence Bedoch ?

Florence a commencé dans le domaine de la finance, en banque, en tant que directrice d’agence territoriale et réseau. Elle a travaillé en lien avec des promoteurs immobiliers, en particulier dans le domaine de l’investissement locatif, qui est relativement important pour elle.

Sa maîtrise de la finance en immobilier lui permet par la suite de se former en consulting sur les thèmes RSE et l’intégration des critères ESG pour les promoteurs ainsi que les bailleurs sociaux.

Désormais, elle est coach, conseillère et formatrice mais aussi partenaire de l’association OliviAnne, les spécialistes de la renaturation en Provence. Le rôle de Florence est d’accompagner l’association dans les projets de plantations de micro-forêts, mais aussi de sensibiliser les parties prenantes à cette pratique. 

Florence Bedoch

La plantation de micro-forêts

La méthode Miyawaki est un procédé de plantation d’arbres et d’arbustes locaux sur une surface réduite afin de créer un espace de végétation très dense. Ces espaces sont alors nommés “micro-forêts”.

Pour planter ces espaces verts, il est nécessaire d’avoir un terrain a minima de 100 m2. Cependant, le site peut être une ancienne pelouse, une parcelle ou une friche sans usage, un sol végétalisé ou non. Il doit quand même pouvoir absorber les eaux de pluie puisqu’au bout de 3 / 4 ans, les forêts deviennent complètement autonomes et n’ont donc plus besoin d’entretien artificiel.

La végétation plantée doit être locale. Une expertise est réalisée pour adapter et préparer le sol à la plantation. La terre est analysée et s’il elle est inexistante, elle est importée pour donner au sol les nutriments naturels nécessaires. L’orientation du terrain joue aussi, car l’objectif est de créer une végétation potentielle naturelle, c’est-à-dire une palette végétale qui pourrait pousser sur le site si les humains n’y touchait pas.

Un botaniste spécialisé (c’est le rôle d’Anne de l’association OliviAnne) va alors présélectionner une palette végétale (buissons, arbustes, arbres) avec des espèces de végétation dominantes et d’autres secondaires et minoritaires pour instaurer un écosystème varié et qui fonctionne.

Forêt

Si la possibilité se présente, le botaniste peut aller chercher des graines dans les massifs à proximité. Sinon, des fournisseurs locaux peuvent approvisionner le nécessaire.

Ces micro-forêts ont de nombreux atouts, aussi bien pour la santé des habitants des espaces urbains que pour l’environnement et le climat.

Les atouts de la méthode Miyawaki

Créer des îlots de fraîcheur en ville afin de protéger la population citadine contre les risques mortalité en période de forte canicule

En effet, dans les centre-villes très bétonnés, en plein été la chaleur au sol peut atteindre 80°C (sans même que le territoire soit considéré en canicule !), ce qui représente des risques de brûlures mais aussi de déshydratation, et de coups de chaleur.

Filtrer le carbone

Ces espaces naturels sont aussi des filtres à carbone et à particules fines et permettent donc de protéger l’environnement en captant le C02 et en rejetant de l’oxygène. Cela favorise la bonne santé et le bien-être des habitants vivant autour des micro-forêts.

Valoriser le patrimoine

La méthode Miyawaki crée un espace vert à la fois esthétique et fonctionnel. Les arbres hauts permettent de faire barrière au vent dans les territoires touchés par des vents forts. La végétation est aussi une barrière au bruit et à la vue, ce qui rend les espaces plus attractifs et plus agréables.

Un avantage dans la politique RSE

Florence conseille régulièrement aux promoteurs et bailleurs sociaux d’utiliser la méthode Miyawaki s’ils possèdent suffisamment d’espace extérieur et que cet espace est propice à la création d’une micro-forêt.

Les bailleurs sociaux qui veulent créer du lien social ainsi que de la fraîcheur peuvent opter pour cette méthode. Un atout supplémentaire : les micro-forêts deviennent rapidement autonomes et permettent alors de diminuer les charges d’entretien des espaces verts reliés aux habitations.

Les professionnels de l’immobilier peuvent intégrer la méthode Miyawaki dans leur politique RSE. En sensibilisant leurs parties prenantes, ils ont la possibilité de faire participer les habitants, les familles qui logent dans les bâtiments proches des micro-forêts.

Florence propose des animations, des activités et des ateliers afin d’accompagner toutes les parties prenantes du projet.  La méthode Miyawaki est un réel premier pas dans une politique RSE favorable au climat. En accompagnant correctement les collaborateurs des entreprises d’immobiliers, la plantation de ces forêts est un acte fondateur et fédérateur de l’entrée dans la RSE.